Espace où l’homme n’est plus un symbole d’échelle mais un élément de l’espace vivant.
Besoin de concevoir et de vivre des rapports nouveaux entre l’homme et la nature. Que ces rapports ne soient pas seulement techniques mais esthétiques afin de réaliser un équilibre harmonieux entre l’homme et son environnement.
En fait de maîtrise de la nature, nos sciences et nos techniques n’étant subordonnées à aucune finalité humaine nous ont conduits à la destruction de l’environnement ou à sa pollution, à la manipulation de l’homme par les sciences dites humaines dont les principes font de l’homme un objet parmi les objets, que l’on peut manipuler et conditionner.
L’envie de pénétrer de tout mon corps, de circuler à travers la couleur pour ressentir d’autres sensations que celles que me procure le regard, m’amène à travailler directement en trois dimensions.
L’espace n’existe que par la lumière
L’espace n’existe que par la lumière, suivant son angle de pénétration. Sa dimension, son orientation, ses variations d’intensité dans, l’espace réel ne peuvent se vérifier qu’en maquette. Cette maîtrise de la lumière est l’élément dominant qui va faire apparaître COULEUR, TEXTURE, MATIERE, renforçant ou diminuant la réflexion de la lumière, elles vont influencer l’apparence de l’espace.
On ne peut concevoir des espaces sans coordonner, composer ces éléments en même temps que l’on conçoit volumes et espaces. VOLUMES et COULEURS sont indissociables. C’est de la matière même du volume que la couleur doit exister.
La couleur joue véritablement son rôle dans l’espace quand elle est utilisée en trois dimensions.
Elle crée l’espace, l’oriente, l’articule d’une façon plus efficace, car elle s’identifie à lui.
La couleur peut être instrument de cette prise de possession du monde, elle n’est pas seulement un langage, elle nous permet de nous introduire dans l’intimité de l’espace, de découvrir à partir de l’image et de sa structure la présence d’un homme et d’une société.